Victimes ou bombes à retardement, qui sont les « lionceaux » de Daech ? À l’heure où la France fait face au retour de ses djihadistes, la journaliste Sonia Mabrouk (Europe 1, CNews) publie un roman sur les enfants embrigadés par l’organisation terroriste, "Dans son cœur sommeille la vengeance" (Plon, 2018). Elle en débat à la Fondation Jean-Jaurès, lors d'une rencontre publique animée par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.
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Fondation Jean Jaurès - Les lionceaux du califat : débat avec Sonia Mabrouk en direct vendredi 22 juin à 18h30
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Fondation Jean Jaurès - Migrations et développement : comment construire une politique pour une mobilité transnationale ?
Les migrations de l’Afrique vers l’Europe constituent une réalité historique, en raison du fossé grandissant d’opportunités qui sépare les deux continents. D’où la nécessité de construire une politique pour organiser une mobilité transnationale : c’est en effet la mobilité, et non la migration, qui est, pour le géographe et diplomate Michel Foucher, le concept clé car c’est en la facilitant que les flux seront mieux gérés et les catastrophes et l’exploitation humaine évitées. Il propose ainsi un changement de paradigme – de la migration à la mobilité – pour mettre en place une politique efficace d’interaction des deux côtés de l’espace sahélo-méditerranéen, de la part de l’Union européenne, des États membres qui en auraient la volonté et des pays africains, en lien avec les ONG.
I - Développement et mobilité africaine : quelles interactions ?
La politique des États européens à l’égard des États africains est fondée sur le principe qu’une aide plus importante au développement dans les pays de départ serait un facteur de limitation des migrations. Ce postulat part d’une analyse insistant sur la situation de pauvreté comme cause première de départ, hors crises graves avec violences de type Soudan du Sud. Or l’examen des pays d’origine et les entretiens avec les migrants ne confirment pas ce raisonnement.
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Fondation Jean Jaurès - Le capitalisme peut-il être socialement responsable ?
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Fondation Jean Jaurès - Comment accompagner et protéger les nouvelles formes de travail ? en direct le 14 juin à 19h30
Polarisation de l’emploi, financiarisation de l’économie et numérisation de l’entreprise… : les formes de travail ont considérablement évolué. Comment penser le travail de demain et, surtout, comment protéger les salariés ? La Fondation propose un débat avec :
- Alexandre Bigot-Verdier, responsable des partenariats pour l’Agence du numérique, connector OuiShare,
- Maxime des Gayets, consultant en cybersécurité et résilience des entreprises, conseiller régional d’Île-de-France, auteur de "La grande déposession. Pour une éthique numérique européenne" (Fondation Jean-Jaurès, 2018),
- Patrice Flichy, chercheur et professeur de sociologie à l’université de Marne-la-Vallée, membre du Laboratoire techniques, territoires et sociétés (LATTS), auteur de "Les nouvelles formes de travail à l’ère numérique" (Seuil, 2017),
- Sébastien Podevyn, directeur général de France Silver Eco, membre de l’Observatoire économie de la Fondation Jean-Jaurès,
- Laëtitia Vitaud, entrepreneure, enseignante à Sciences Po et à l’université Paris Dauphine, auteure de "Faut-il avoir peur du numérique ?" (Armand Colin, 2016), animé par Jérôme Giusti, avocat et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès. -
Le capitalisme peut-il être socialement responsable ? en direct le 13 juin à 18h30
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Fondation Jean Jaurès - Inventaire du quinquennat 2012-2017
Quelles leçons tirer de la présidence de François Hollande entre 2012 et 2017 ? Quelles réussites ? Quels échecs ? Dans le cadre du travail de la Fondation Jean-Jaurès sur l’inventaire du quinquennat, Gilles Finchelstein, Anne Muxel et Daniel Cohen et Alain Bergounioux ont interrogé l’ancien président de la République à la Maison de la Chimie. Avec :
- François Hollande, ancien président de la République ;
- Daniel Cohen, président du Conseil d’orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès ;
- Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès ;
- Anne Muxel, directrice de recherche CNRS en science politique au Cevipof, administratrice de la Fondation Jean-Jaurès ; Alain Bergounioux, historien, administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, coordinateur du rapport de la Fondation « Inventaire du quinquennat ». -
Fondation Jean Jaurès - Robert Kennedy, 50 ans : quel héritage pour les progressistes ?
Il y a cinquante ans, le 6 juin 1968, Robert Francis Kennedy était assassiné à Los Angeles. Quels étaient ses combats politiques (contre le racisme, les discriminations, les injustices, la misère) et quels en sont les enseignements pour les progressistes ? Un débat en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et l'École Miroir a réuni :
- Guillaume Gonin, auteur de "Robert Kennedy" (Fayard, 2017) ; Jean-Pierre Mignard, avocat, auteur de "Robert F. Kennedy. La foi démocratique" (Stock, 2016) ;
- Corinne Narassiguin, ancienne députée de la 1ère circonscription des Français établis hors de France, secrétaire nationale du Parti socialiste ;
- Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).Deux comédiens de l'École Miroir, Gloriah Bonheur et Antoine Albertini, étaient également présents pour la lecture de deux textes de Robert Kennedy. Les échanges étaient animés par Marie-Christine Ponamale, journaliste à Outre-mers 360
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Fondation Jean Jaurès - Villes latino-américaines et nouveau modèle développement
L’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès, animé par Jean-Jacques Kourliandsky, a reçu Claudio Sule, représentant d’un réseau de villes latino-américaines dont le projet est de créer et développer une coopération entre différentes collectivités territoriales (villes, régions, États fédérés) en vue de proposer un autre modèle de développement.
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Fondation Jean Jaurès - Décryptage du conflit syrien : qui sont les acteurs en présence ?
Suite aux dernières attaques chimiques attribuées au régime de Bachar Al-Assad, allons-nous vers une escalade militaire ? Pour comprendre l’évolution du conflit syrien, Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO (Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient), rappelle que la contestation était au départ pacifique, les revendications portant sur un changement politique. Pour Agnès Levallois, si nous sommes entrés dans une phase « post-Daech », il est maintenant question de rapports de force complexes entre les acteurs régionaux – Iran, Turquie, Arabie saoudite, Qatar, Israël – et les acteurs internationaux – Russie, États-Unis et les pays européens dont la France.
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Fondation Jean Jaurès - Retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien : conséquences pour l’Iran et l’Europe
Donald Trump a annoncé début mai le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Signe d’une volonté, de la part de Washington, de rétablir un rapport de force avec l’Iran, ce revirement diplomatique ne sera pas sans conséquences pour l’Iran, vulnérabilisé, mais aussi l’Union européenne, comme l’analyse Michel Foucher, ancien ambassadeur et géographe.
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Fondation Jean Jaurès - Pierre Mendès France et la recomposition de la gauche après 1968
Comment Pierre Mendès France a-t-il compris les mouvements et les enjeux de 1968 ? Quelle a été son appréciation politique de cette période ? Quelles sont pour lui les conséquences de son échec aux élections législatives à Grenoble en juin 1968 et de l’élection présidentielle de 1969 ? Au-delà, quels sont les enseignements qu’il en retient pour la recomposition de la gauche socialiste qui aboutit à la victoire de François Mitterrand en 1981 ?
La seconde table ronde de la rencontre "Pierre Mendès France, Mai 1968 et après..." est animée par Emmanuel Laurentin, producteur à France Culture, administrateur de l’Institut Pierre Mendès France, et fait intervenir :
- Robert Chapuis, ancien ministre, membre du Bureau national du PSU en 1968 : Pierre Mendès France au PSU et au-delà,
- Vincent Duclert, chercheur au CESPRA (EHESS), professeur des universités associé à Sciences Po : Le soutien de Pierre Mendès France à la gauche socialiste jusqu’en 1981,
- François Stasse, conseiller d’État : Pierre Mendès France, une vision du monde.